Lancement de terres d'écriture

Afin de valoriser au mieux la littérature de terroir qu’elle publie depuis toujours, la maison d’édition auvergnate a décidé de lancer une nouvelle collection intitulée« Terres d’écritures », accompagnée d’une nouvelle identité visuelle et esthétique.

On connaissait la collection « Terres de France » aux Presses de la Cité, « Territoires » chez Calmann-Lévy, il y aura désormais « Terres d’écritures » pour les éditions de Borée. « Nos confrères avaient ces collections bien identifiées donc il était important pour nous de renouveler le genre, avec une collection dans l’air du temps, avec la volonté de nous adresser au plus grand nombre », justifie Alexandra Pastéris-Boucher, éditrice en charge des fictions grand format chez l’éditeur clermontois.

Le patronyme de l’auteur bien visible, une photo de couverture, mat, annonçant l’ambiance du roman et se prolongeant en
quatrième de couverture, sur laquelle le résumé du livre et la biographie de son auteur ressortent bien. L’esthétique des romans
de « Terres d’écriture » est désormais bien marquée, et parfaitement reconnaissable. « Cela donne une vraie identité à l’édition,
plus moderne et plus élégante, avec le liseré blanc qui donne l’impression d’un cadre de tableau », se réjouit René Barral, l’un des quatre auteurs dont le roman vient d’être publié dans la nouvelle collection. Un enthousiasme partagé par ses trois collègues, à commencer par Michel Lacombe. « Avant, pendant une longue période, on avait de la verdure et un ciel bleu en couverture et on les confondait tous. Là, on a une photo personnalisée, le nom de l’auteur bien visible, et le filet blanc attire vraiment l’oeil », se félicite l’auteur ardéchois.

Pour lancer cette nouvelle collection, qui devrait accueillir une vingtaine de publications annuelles, les éditions de Borée ont fait appel à quatre auteurs bien connus de la maison. Des anciens, à l’image de l’Altiligérien Albert Ducloz, qui signe ici son 24e roman dans la maison, mais aussi des plus récents, comme le Normand Alain Pyre.

« Nous avons la volonté de nous adresser au plus grand nombre »

« Au départ, la maison était très centrée sur l’Auvergne mais nous avons voulu élargir, et intégrer de nouveaux auteurs s’adressant à un public plus jeune », explique Alexandra Pastéris-Boucher qui, avec cette nouvelle collection, conserve malgré
tout la même volonté « de faire vivre les hommes et les histoires de nos provinces » . « Terres d’écritures s’inscrit dans l’histoire
et dans l’ADN de notre maison», conclut-elle.  

Maxime Escot, La Montagne

Retrouver également nos interventions sur les radios auvergnates :